24h de vol, traditionnel avec Air France et seulement une escale au Japon, le pays du soleil levant, vol souvent réservé aux touristes afin qu'ils ne souffrent pas trop des affres du décalage horaire une fois débarqué sur Nouméa...
27h30 de vol, moins prisé, avec Air Austral comptant deux escales, une sur l'île de La réunion (1h30 d'attente en salle de transit) et l'autre à Sydney l'australienne (45 min d'attente). Plus recherché vous pensez bien par les familles accompagnant le militaire en route pour un séjour longue durée en pays mélanésien.
La famille POMPIGNAC a donc hérité du vol bleu Air Austral et longtemps avant le départ les 27h30 ont résonné comme une variable insuportable dans notre imaginaire. Nous n'avons pas été déçu du voyage (belle expression mise en pratique) et il a fallu 3 équipages différents pour nous faire accepter que la clepsydre ne se vide pas plus vite... Dans notre malheur, l'avion n'était pas full passagers et du coup ce fut la guerre des rangées de sièges libres pour que chacun puisse à tour de rôle allonger sa carcasse et effectuer ainsi un semblant de nuit! Nous avons donc squatter 8 à 12 places à nous quatre mdr (la décence m'interdit de publier ici les photos de nos corps en vrac...). D'ailleurs, nous avons été rapidement satellisé et la notion de temps durant le transport nous a complètement échappé, plus aucun repère de jour ni d'heure, c'est vraiment une sensation étrange, comme un voyage dans le temps dans une bulle sans horizon, sans route mais qui inexorablement nous conduit vers l'aéroport de La Tantouta.
Je tiens à préciser que le service à bord fut irréprochable, les équipages qui se sont succédés ont tout fait pour que nous ne manquions de rien... ainsi notre seul point de repère avec la réalité fut l'enchainement des REPAS; nous avons mangé, je dirai en exagérant à peine un repas et collation toutes les 3 à 5 heures... de bonne facture en plus pour une classe économique.
Pour les frileux de l'avion et pour ceux qui auront le courage de venir nous faire un petit coucou sur le caillou, je tiens à signaler que les conditions de vol ont été particulièrement idéales et nous n'avons pas eu à constater de grosses perturbations atmosphériques. Par ailleurs, les décollages et atterrissages ont été parfaitement effectués par les pilotes français et étrangers qui se sont relayés au poste de pilotage, vraiment sans aucun problème et en "douceur" (néanmoins je conserve encore les stigmates sur mon avant-bras des ongles de Patricia qui appréhendait ce type de manoeuvre technique).
J'arrête là ma tirade sur le vol, j'attends vos commentaires et avis^^
Philippe
commentaire : je veux la suite de vos aventures, votre arrivée, votre adaptation parmi les autochtones ....viiiite ! Mais pourras-tu tenir ce journal deux ans ???
bisous les grands voyageurs. Au plaisir de te lire bientôt !