Pour faire suite à notre périple aéronautique, voici nos premières impressions au "pied" de l'avion qui se traduit par un seul qualificatif:
FRUSTRATION
Pour le simple lecteur (n'y voyez pas une connotation péjorative) cela peut paraître surprenant de définir un tel sentiment à la destination de rêve que représente la Nouvelle Calédonie. Le problème est que nous ne sommes pas à notre premier séjour Outre-Mer et les références avec d'autres destinations tropicales n'échappent pas à une légitime comparaison de notre part, je m'explique:
Débarquer sous des latitudes exotiques est souvent synonyme de changement radical en terme de température, de paysage, d'accueil, etc...
Nous nous attendions donc à être assommé à la sortie de l'avion par le fameux coup de chaleur souvent conjugué avec une moiteur typique des pays chauds. Que nenni, en Nouvelle Calédonie les saisons sont inversées par rapport à la métropole. Ainsi, la famille POMPIGNAC foule pour la première fois le tarmac de la Tontouta en pleine saison hivernale, et donc pas de coup de chaud ni de niveau d'hygrométrie élevé: première frustration...
Nous atterrissons à 22h00 donc c'est la nuit noire et les hublots de l'avion ne laisse entrevoir qu'un pays sombre éclairé par les éclairages urbains communs à toute métropole survolée par un avion long courrier, pas de lagons et de forêts de palétuviers à découvrir vue du ciel: seconde frustration...
C'est donc de nuit que nous prenons contact avec les autochtones (Valérie, la soeur de Patricia et mon prédécesseur), pas de collier d e fleurs ou de musiques locales comme sont "reçus" les nouveaux arrivants en Polynésie: troisième frustration...néanmoins après 27h30 d'avion la vue de personnes familières est plutôt rassurante et agréable.
La route qui nous conduit de l'aéroport vers notre logement, lui non plus ne nous a pas dépaysé, c'est la nuit je l'ai précisé et, nous empruntons une .........autoroute (il faut le faire) avec la signalisation identique a celle de la métropole ainsi que le traditionnel péage (en version miniature ceci dit): quatrième frustration.
L'arrivée sur Nouméa nous a glacé... Avant de quitter la France, les amis qui avaient résidé sur l'île nous avaient prévenus: "vous verrez, Nouméa c'est comme Nice sur la Côte d'Azur". Nous nous attendions donc à une effervescence dans les rues rythmée par l'activité des bars, restos typiques des fronts de mers du sud de la France...et...pas un chat sur les avenues, dans les rues...pas âmes qui vivent...en fait mon prédécesseur me précise "on se couche tôt en Nouvelle Calédonie": cinquième frustration.
Il faut savoir qu'un bon séjour est souvent conditionné par la qualité du logement qui nous est attribué par l'administration militaire. Lors de nos deux précédents séjours nous avions du faire une croix sur les jardins, les pièces vastes et agréables... Nous savions que cette fois-ci encore nous n'occuperions pas de villa et l'image de notre "studio" sur Djibouti hantait notre mémoire. Cela n'a pas loupé, dès le seuil de l'appartement franchi une impression de déjà vue fini d'achever notre frustration, en effet, le logement de nuit ressemblait en beaucoup de points au logement de la corne de l'Afrique. Il était donc temps d'en finir avec ces frustrations et malgré le décalage horaire nous nous sommes couchés attendant avec impatience que le JOUR SE LEVE et illumine enfin notre arrivée sur le caillou!
A l'heure où j'écris ces quelques lignes, ce sentiment n'est plus qu'un lointain souvenir et nous profitons de la douce torpeur qui règne sur Nouméa, en fait, et nous l'avons appris les jours qui suivirent notre arrivée, il ne faut pas être pressé en Nouvelle Calédonie!
Je confirme et nous avons aujourd'hui le sourire.
FRUSTRATION
Pour le simple lecteur (n'y voyez pas une connotation péjorative) cela peut paraître surprenant de définir un tel sentiment à la destination de rêve que représente la Nouvelle Calédonie. Le problème est que nous ne sommes pas à notre premier séjour Outre-Mer et les références avec d'autres destinations tropicales n'échappent pas à une légitime comparaison de notre part, je m'explique:
Débarquer sous des latitudes exotiques est souvent synonyme de changement radical en terme de température, de paysage, d'accueil, etc...
Nous nous attendions donc à être assommé à la sortie de l'avion par le fameux coup de chaleur souvent conjugué avec une moiteur typique des pays chauds. Que nenni, en Nouvelle Calédonie les saisons sont inversées par rapport à la métropole. Ainsi, la famille POMPIGNAC foule pour la première fois le tarmac de la Tontouta en pleine saison hivernale, et donc pas de coup de chaud ni de niveau d'hygrométrie élevé: première frustration...
Nous atterrissons à 22h00 donc c'est la nuit noire et les hublots de l'avion ne laisse entrevoir qu'un pays sombre éclairé par les éclairages urbains communs à toute métropole survolée par un avion long courrier, pas de lagons et de forêts de palétuviers à découvrir vue du ciel: seconde frustration...
C'est donc de nuit que nous prenons contact avec les autochtones (Valérie, la soeur de Patricia et mon prédécesseur), pas de collier d e fleurs ou de musiques locales comme sont "reçus" les nouveaux arrivants en Polynésie: troisième frustration...néanmoins après 27h30 d'avion la vue de personnes familières est plutôt rassurante et agréable.
La route qui nous conduit de l'aéroport vers notre logement, lui non plus ne nous a pas dépaysé, c'est la nuit je l'ai précisé et, nous empruntons une .........autoroute (il faut le faire) avec la signalisation identique a celle de la métropole ainsi que le traditionnel péage (en version miniature ceci dit): quatrième frustration.
L'arrivée sur Nouméa nous a glacé... Avant de quitter la France, les amis qui avaient résidé sur l'île nous avaient prévenus: "vous verrez, Nouméa c'est comme Nice sur la Côte d'Azur". Nous nous attendions donc à une effervescence dans les rues rythmée par l'activité des bars, restos typiques des fronts de mers du sud de la France...et...pas un chat sur les avenues, dans les rues...pas âmes qui vivent...en fait mon prédécesseur me précise "on se couche tôt en Nouvelle Calédonie": cinquième frustration.
Il faut savoir qu'un bon séjour est souvent conditionné par la qualité du logement qui nous est attribué par l'administration militaire. Lors de nos deux précédents séjours nous avions du faire une croix sur les jardins, les pièces vastes et agréables... Nous savions que cette fois-ci encore nous n'occuperions pas de villa et l'image de notre "studio" sur Djibouti hantait notre mémoire. Cela n'a pas loupé, dès le seuil de l'appartement franchi une impression de déjà vue fini d'achever notre frustration, en effet, le logement de nuit ressemblait en beaucoup de points au logement de la corne de l'Afrique. Il était donc temps d'en finir avec ces frustrations et malgré le décalage horaire nous nous sommes couchés attendant avec impatience que le JOUR SE LEVE et illumine enfin notre arrivée sur le caillou!
A l'heure où j'écris ces quelques lignes, ce sentiment n'est plus qu'un lointain souvenir et nous profitons de la douce torpeur qui règne sur Nouméa, en fait, et nous l'avons appris les jours qui suivirent notre arrivée, il ne faut pas être pressé en Nouvelle Calédonie!
Je confirme et nous avons aujourd'hui le sourire.